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Le métier de responsable service des sports

J'aime beaucoup le sport. Je faisais auparavant du football à haut niveau. Je jouais en division un, féminine à la Roche-sur-Yon et j'ai arrêté à vingt ans, à cause de mes études. Cette expérience m'a aidé pour entrer dans le milieu du sport. Parce qu'on connaît ce milieu, comment fonctionnent les associations sportives, les fédérations. Après avoir arrêté le football, j'ai fait des études en ingénierie informatique. Ensuite, j'ai passé un master spécialisé en management des organisations du sport à Nantes. Puis j'ai fait mon stage de fin d'étude à la ville de Cergy. J'ai été recruté pendant mon stage sur le poste de responsable du service des sports.

Je pense que c'est la diversité. Il n'y a pas un jour où je fais la même chose. Que ce soit au niveau du suivi des associations, de l'organisation de manifestations, de la gestion financière du service du management d'une équipe. Le matin, quand j'arrive au bureau, je ne sais pas ce que je vais faire de ma journée : gérer l'urgence, les coups de téléphone, les problèmes ou les situations imprévues. Il faut de toute façon aimer et connaître le milieu du sport, car par moments, il y a de grosses charges de travail. C'est un domaine passion. Si on y entre, c'est qu'on aime le sport. Les gens de ce milieu sont avant tout des sportifs et ils aiment ce qu'ils font.

Un bon responsable du service des sports, c'est quoi ? C'est quelqu'un d'impliqué et de disponible. Car il ne faut pas compter ses heures : on a énormément de travail en dehors des heures de bureau. On est en relation avec de nombreux partenaires extérieurs, les associations, les fédérations, les autres collectivités locales qui ont des horaires différents des nôtres. On est amené à travailler le soir et le week-end. Il faut être très organisé car on gère beaucoup d'urgences. Il faut savoir donner du temps à tout et avoir une grande notion de gestion des priorités.

Vous êtes amené à être en contact directement avec le public ? On est extrêmement sollicité par les usagers parce qu'ils ont des questions, des demandes, parfois des problèmes. Quand il y a un problème sportif sur la ville, c'est nous qu'on contacte. On est souvent sollicité pour la gestion des créneaux des équipements sportifs, un problème sur un équipement, un problème lors de manifestations.

Les gens de votre service sont des sportifs de haut niveau ? Non, ce sont des sportifs tout courts. On a un ancien sportif de haut niveau et les trois autres sont multi-sport. Ce n'est pas une condition sine qua non.

Il y a une voie idéale pour entrer dans votre service ? C'est une voie ouverte à tous. Si on est sportif, motivé et qu'on a des compétences, peu importe le parcours scolaire. Ici, on a des parcours très atypiques. On a un sportif de haut niveau, une personne de formation administrative mais très sportive, une personne qui dès le début a passé tous les diplômes. Il n'y a pas de parcours type du moment qu'on n'est sportif.

Comment entre-t-on au service des sports ? Il y a beaucoup de portes d'entrée. Quand on est sportif de haut niveau, on bénéficie de la validation des acquis de l'expérience. Mais si on prend la filière classique le BAC est souvent exigé. On peut entrer aussi dans la fonction territoriale par concours externe classique.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui veut faire ce métier ? Le milieu du sport minceur est très demandé. Il y a plus de candidats que de places disponibles, donc il faut trouver la bonne voie pour entrer. Il y a des gens qui encadrent des animations sportives dans les collectivités et il y a tous les métiers dans le management et l'évènementiel. Ils sont de plus en plus sollicités avec des diplômes plus conséquents.

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